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DARK ISLAND


L’émouvante mélodie (aussi connue sous les appellations "Dark Isle" ou "Dr. McInnes’s Farewell To South Uist") est l’œuvre de l’accordéoniste et sonneur Ian MacLaughlan de Creagorry qui vivait sur l’île de Benbacula.
Il a repris une mélodie intitulée "Dr. Mackay’s Farewell to Creagorry", une lamentation datant de 1958 principalement jouée lors des funérailles, elle-même inspirée d’une mélodie irlandaise « Les berges de la rivière aux rochers blancs » (Banks of White Rocks).

En 1963, à la demande de la BBC, pour le tournage du film « The Dark Island », David Silver journaliste à Inverness en écrit les émouvantes paroles en s’inspirant de l’île de Benbacula où l’action se déroule.
Le film sera en réalité principalement tourné dans l’île de South Uist.
  

LES PAROLES DE DARK ISLAND

La chanson est depuis devenue un grand classique et il en existe plus de 50 versions différentes en Ecosse dont celles de Mike Oldfield, Ann-Lorne Gillis, Peter Morrison and Kenneth.




Away to the westward, I’m longing to be
Where the beauties of heaven’ unfold by the sea
Where the sweet purple heather’ blooins fragrant and free
On a hill-top, high above the Dark Island
Oh Isle of my childhood I’in dreaming of thee
As the steamer leaves Oban, and passes Tiree
Soon I’ll capture the magic, that lingers for me
When I’m back, once more upon, the Dark Island

So gentle the sea breeze’ that ripples the bay
Where the stream joins the ocean,
and young children play
On a strand of pure silver,
I’ll welcome each day
And I’ll roam forever more, the Dark Island
Oh Isle of my childhood I’in dreaming of thee
As the steamer leaves Oban, and passes Tiree
Soon I’ll capture the magic, that lingers for me
When I’m back, once more upon, the Dark Island

True gem of the hebrides, bathed in the light
Like a midsummer dawning, that follows the night
How I long for the cry, of the seagulls in flight
As they circle high above’ the Dark Island
Oh Isle of my childhood I’in dreaming of thee
As the steamer leaves Oban, and passes Tiree
Soon I’ll capture the magic, that lingers for me
When I’m back, once more upon, the Dark Island

  

  Loin à l’ouest, il me tarde d’être libre
  là où les beautés du ciel s’étalent le long des rivages
  là où la douce et pourpre bruyère déploie son parfum
  sur le sommet de la colline qui domine l’île noire
  Oh île de mon enfance, je rêve de toi
  Comme le vapeur quittant Oban et passant par Tiree
  Bientôt, une fois encore, je revivrai la magie
  du retour à l’île noire, toujours intacte en moi.

  Si douce est la brise de mer qui ondule dans la baie
  lorsque le courant gagne l’océan
  et que les jeunes jouent
  Sur la rive argentée,
  je suis tous les jours le bienvenu
  et jamais me lasserai de flâner sur l’île noire
  Oh île de mon enfance, je rêve de toi
  Comme le vapeur quittant Oban et passant par Tiree
  Bientôt, une fois encore, je revivrai la magie
  du retour à l’île noire, toujours intacte en moi.

  Véritable joyau des Hébrides, baigné de lumière
  lorsque l’aube de la St-Jean succède à la nuit.
  Comme j’ai la nostalgie du cri des mouettes en vol
  Qui déclinent des cercles au-dessus de l’île noire
  Oh île de mon enfance, je rêve de toi
  Comme le vapeur quittant Oban et passant par Tiree
  Bientôt, une fois encore, je revivrai la magie
  du retour à l’île noire, toujours intacte en moi.



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