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Si l’origine de la mélodie
est inconnue, les paroles datent de 1822 et ont été écrites
par Carolina Oliphant, également
connue sous le nom de Lady Nairne (1766-1845).
Elle est née à Gask House, Perthshire, le 16 août 1766. Elle avait trois sœurs et deux frères. Son père, en avance sur son temps, considérait que les filles devaient être instruites à l’égal des garçons. Son père, Laurence Oliphant, et la famille de sa mère, les Robertson de Struan, étaient des partisans acharnés du mouvement Jacobite (c’est pour cela que son père avait choisi le prénom de Carolina, pendant féminin de celui du jeune prétendant Bonnie Prince Charlie). Son père et son grand-père durent quitter l’Ecosse après Culloden. Leurs terres ont été achetées par des parents, lors de la vente des biens confisqués. C’est en souvenir de cette période qu’elle composa des chansons Jacobites restées parmi les plus célèbres : "Will Ye No’ Come Back Again", "Charlie is My Darling" et "One hundred pipers". |
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![]() Oh rowan tree, oh rowan tree, Thou’lt aye be dear to me Entwined thou art wi’ mony ties O’ hame and infancy. Thy leaves were aye the first of spring Thy flowers the simmer’s pride There wasna sich a bonnie tree In a’ the country side. Oh! Rowan tree. How fair wert thou in simmer time Wi’ a’ thy clusters white; How rich and gay thy autumn dress, Wi’ berries red and bright! On thy fair stem were mony names Which now nae mair I see, But they’re engraven on my heart, Forgot they ne’er can be. Oh! Rowan tree. We sat aneath thy spreadin’ shade, The bairnies round thee ran, They pu’d thy bonnie berries red, and necklaces they strang; My mother, oh! I see her still She smil’d our sports to see, Wi’ little Jeannie on her lap, and Jamie at her knee. Oh! Rowan tree. And there arose my father’s pray’r In holy ev’ning’s calm, How sweet was then my mother’s voice, In the Martyrs’ psalm! Now a’ are gone! we meet nae mair Aneath the rowan tree, But hallow’d thoughts around thee twine, O’ hame and infancy. Oh! Rowan tree. |
![]() Oh arbre de Rowan, Oh arbre de Rowan Comme tu es cher à mes yeux. Tes branches tissées avec art Tu fus ma maison, mon enfance. Du printemps tes feuilles sont les premières Tes fleurs font la fierté de l’été Il n’y a pas de plus bel arbre Dans toute la campagne Oh arbre de Rowan ! Comme ta compagnie est agréable l’été avec des grappes blanches ; Comme est riche et gaie ta parure d’automne, Avec toutes ces baies rouges et brillantes ! Sur ton joli tronc, il y a tant de noms Qu’aujourd’hui je ne peux plus voir mais qui restent gravés dans mon coeur Et que jamais je n’oublierai Oh arbre de Rowan ! Nous étions assis sous ton ombre propagée, Les enfants faisaient la ronde autour de toi, Ils cueillaient tes belles baies rouges, pour s’en tresser des colliers. Ma mere, oh ! Je la vois encore sourire de nous voir jouer, avec la petite Jeanne sur ses genoux Et Jamie à ses genoux Oh arbre de Rowan ! C’est d’ici que s’élevait la prière de mon père. Dans le calme de la sainte nuit comme douce était la voix de ma mère récitant les psaumes des martyrs ! Maintenant tout a disparu ! Nous ne nous réunirons plus tous ensemble sous l’arbre de Rowan, sinon par la pensée Tu fus ma maison, mon enfance Oh arbre de Rowan ! |
Rowan Tree - Musique
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Rowan Tree - Panpipe
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Rowan Tree - Multitrack
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Rowan Tree - A Capella
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